Vous souhaitez investir avec un rendement fixe et une garantie du capital à l'échéance ? Dans ce cas, vous jetterez assez rapidement votre dévolu sur l’une ou l’autre forme d'obligations : comptes à terme, bons d'État et obligations d'entreprise. Qu'est-ce que ces investissements à rendement fixe ont encore à offrir ? Mise en perspective de leurs avantages et de leurs inconvénients respectifs.
Les comptes à terme sont synonymes de sécurité
Les comptes à terme sont des produits d'épargne simples et sûrs. Toutefois, leur rentabilité est soumise à rude épreuve en raison de la faiblesse des taux et du relèvement du précompte mobilier.
Simplicité et transparence : la durée et le rendement sont connus au préalable. À l'échéance, le capital investi, majoré des intérêts, est remboursé.
Gratuit : aucuns frais d'entrée ni de sortie lors de l'achat ou du remboursement à l'échéance, ainsi qu'aucune taxe boursière ni frais de gestion.
Les investisseurs cherchant la sécurité absolue l'obtiendront en prêtant leur épargne aux autorités belges. Le particulier peut le faire en souscrivant au bon d'État. Cette sécurité a toutefois un coût : les bons d'État sont certes plus sûrs que les comptes à terme, mais rapportent moins.
Garantie illimitée, même pour des montants supérieurs à 100.000 euros par personne.
Gratuit : à l'émission, vous n'acquittez que le prix d'émission, sans aucuns frais. Les bons d'État peuvent également être négociés en bourse. Ces transactions sont cependant assorties de frais.
Rendement connu au préalable, qui est garanti pour tout le terme.
Versement annuel d'un intérêt, après déduction d'un précompte mobilier de 30 %.
Obligations d'entreprise : rendement supérieur, mais risque accru
L'investisseur à la recherche d'un rendement supérieur examinera attentivement la possibilité d'investir en obligations d'entreprise. Il est préférable d'acheter des obligations d'entreprises solvables et solides si vous souhaitez limiter le risque de défaut de paiement :
Les obligations d'entreprises sont (la plupart du temps) également émises avec un rendement connu au préalable et moyennant un terme fixe. Des rendements intéressants sont indiqués dans l'offre. Mais plus le rendement augmente, plus le risque s'accroît !
En tant qu'investisseur belge, vous vous acquittez en outre d’un précompte mobilier de 30 % sur les intérêts.
Les obligations en devises étrangères proposent souvent des rendements supérieurs. Méfiez-vous cependant des réductions de valeur susceptibles de saper votre rendement en euros. Ce risque est le plus élevé pour les obligations en devises exotiques, comme le rand sud-africain, la lire turque ou encore le peso mexicain.
Vous pouvez choisir d’épargner un maximum de 1.020 ou de 1.310 euros par an pour votre pension, et bénéficier d’une déduction fiscale différente. Que devez-vous faire si vous optez pour le montant maximal le plus élevé ? Et quelle est l’option la plus avantageuse : 1.020 ou de 1.310 euros par an ?
Après l'année 2022 pour le moins turbulente, l'année 2023 a été annoncée comme celle d’un retour à la normalité sur les marchés. Une promesse qui s'est jusqu'ici réalisée en grande partie. Les actions ont connu un excellent premier semestre et les obligations, lourdement affectées pendant la crise, ont pu récupérer une partie des pertes essuyées.
Vous êtes plutôt mer ou montagne ? Voiture thermique ou électrique ? La protection de la planète dans tous ses aspects est un sujet qui vous touche, un peu, beaucoup ou pas du tout ? En matière d’investissement durable, votre agent bancaire souhaite connaitre vos préférences, pour que votre portefeuille corresponde le plus possible à votre profil d’investisseur, dans le respect d’une réglementation européenne d’août 2022. Nous avons à votre disposition une brochure à ce sujet, écrite dans un langage clair.
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