La situation sanitaire continue de s’améliorer. L’activité économique dépasse les prévisions grâce au redémarrage du secteur des services.
Perspectives pour l’économie mondiale
La situation sanitaire continue de s’améliorer même si le rythme des nouvelles vaccinations commence à fléchir alors que les seuils d’immunités collectifs sont encore loin d’être atteints. Dans ce contexte, la propagation du variant Delta, plus contagieux, inquiète les pouvoirs publics.
Pour le moment, l’activité économique continue de dépasser les attentes grâce au redémarrage du secteur des services. Les enquêtes économiques et la confiance des consommateurs sont bien orientées. Les acteurs du marché sont globalement convaincus que la forte accélération de l’inflation est un phénomène transitoire lié à certains goulets d’étranglement dans les lignes d’approvisionnement et aux pénuries (semi-conducteurs) causées par le redémarrage de l’activité et la demande très forte dans de nombreux secteurs.
À mesure que le redressement de l’économie se poursuit, les marchés seront sensibles à l’évolution des taux d’intérêt américains. La banque centrale américaine (Fed) considère que la hausse de l'inflation est temporaire. Une hausse des taux n'est donc pas prévue avant 2023. Si la hausse de l'inflation oblige la Fed à agir plus tôt, cela aura sans aucun doute un impact important sur les marchés financiers. Cependant, une hausse progressive et une communication claire des banques centrales devraient permettre aux marchés de réagir de manière positive.
États-Unis
Aux États-Unis, le redémarrage économique et les mesures de relance budgétaire massives stimulent un vif rebond de l’activité. La Fed a maintenu son rythme d’achats d’actifs, justifiant qu’il était trop tôt pour retirer le caractère très accommodant de sa politique monétaire mais à souligner à travers ses prévisions que la prochaine remontée du taux directeurs pourrait intervenir dès 2023.
L’accent est donc mis sur la situation de l’emploi, la nature de l’inflation (temporaire ou non) et la communication de la Réserve fédérale concernant le timing de la hausse des taux. L’inflation s’est envolée jusqu'à des sommets plus vus depuis 1992, mais ces niveaux ne devraient pas durer.
L’attention se concentrera également sur les plans de dépenses massifs du président Biden.
AXA Investment Managers (AXA IM) table sur une croissance de plus de 6,6 % cette année et 4,5 % pour 2022.
Zone euro
Dans la zone euro, l’amélioration de la situation sanitaire et l’accélération des campagnes de vaccination facilitent un redémarrage de l'activité plus fort que prévu. Plusieurs enquêtes économiques indiquent une forte reprise de l’activité dans les secteurs manufacturier et des services. Mais le variant Delta doit faire l’objet d’une étroite surveillance.
En juin, l’inflation globale s’est établie à 1,9% sur un an. Toutefois, les facteurs de tensions inflationnistes durables sont absents, et les anticipations d'inflation à long terme sont très inférieures à l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE), alors que les négociations laissent présager d’une faible croissance des salaires. La BCE a conservé le statut quo lors de sa dernière réunion de politique monétaire, en particulier sur le rythme des achats d’actifs, justifiant qu’il était prématuré de retirer son soutien.
AXA IM a révisé à la hausse sa prévision de croissance du PIB à 4,4 % en 2021 et maintient son estimation de 3,7 % pour 2022.
Marchés émergents
La trajectoire de la reprise dans les pays émergents continue de dépendre de l'état de la pandémie, qui connaît notamment une recrudescence en Asie. En plus de difficultés pour contenir le virus, certains pays parmi les plus peuplés peinent aussi à accélérer les injections de vaccins.
La reprise mondiale concerne surtout le secteur des services. Or, les marchés émergents, traditionnellement plus actifs dans le secteur des biens, sont moins bien placés pour profiter de cette reprise. Le durcissement des conditions financières en Chine est aussi un frein. L’inflation devrait s’accélérer, si bien que certaines banques centrales seront contraintes de durcir leur politique.
Japon
Le Japon continue de lutter contre la pandémie, mais la campagne de vaccination a fortement accéléré. De nouvelles mesures de relance sont nécessaires pour soutenir l’économie. Les perspectives reposent en grande partie sur la consommation des ménages, mais le taux d’épargne élevé, la résilience du marché de l’emploi et les mesures massives de relance de la demande devraient favoriser la croissance. La confiance des entreprises est élevée.
Article rédigé sur la base des informations au 2 août 2021.
Attention : cet article ne constitue nullement un avis de placement au sens du droit financier.
Vos préférences actuelles en matière de cookies vous empêchent d’accéder à ce contenu. Vous pouvez les adapter ici.
Vous pouvez choisir d’épargner un maximum de 1.020 ou de 1.310 euros par an pour votre pension, et bénéficier d’une déduction fiscale différente. Que devez-vous faire si vous optez pour le montant maximal le plus élevé ? Et quelle est l’option la plus avantageuse : 1.020 ou de 1.310 euros par an ?
Après l'année 2022 pour le moins turbulente, l'année 2023 a été annoncée comme celle d’un retour à la normalité sur les marchés. Une promesse qui s'est jusqu'ici réalisée en grande partie. Les actions ont connu un excellent premier semestre et les obligations, lourdement affectées pendant la crise, ont pu récupérer une partie des pertes essuyées.
Vous êtes plutôt mer ou montagne ? Voiture thermique ou électrique ? La protection de la planète dans tous ses aspects est un sujet qui vous touche, un peu, beaucoup ou pas du tout ? En matière d’investissement durable, votre agent bancaire souhaite connaitre vos préférences, pour que votre portefeuille corresponde le plus possible à votre profil d’investisseur, dans le respect d’une réglementation européenne d’août 2022. Nous avons à votre disposition une brochure à ce sujet, écrite dans un langage clair.
L'inflation a entamé un net recul dans les principales économies. Même si toutes les inquiétudes ne sont pas dissipées, les investisseurs considèrent que le problème de l'inflation est "résolu". Il s'agit peut-être d'une vision trop prospective à long terme, mais pour les mois à venir, cette évaluation est justifiée. Les prix de l'énergie sont en baisse depuis le début 2023 et seront bientôt suivis par la deuxième cause d'inflation de l'année écoulée : les prix des denrées alimentaires.
« J'aimerais bien...mais je n'ai pas le temps ». Ou « Cela ne m'intéresse pas vraiment, c'est trop compliqué et je ne préfère pas me lancer ». Autant d'arguments souvent avancés pour ne pas investir. Typique, n'est-ce pas ? Ces raisons cachent cependant une présomption tacite : investir avec succès nécessite compétences, expertise et connaissances. Mais est-ce le cas ?