Par rapport à l'année turbulente qu'a été 2022, 2023 s'annonce beaucoup plus prometteuse. La guerre fait toujours rage. L'inflation a seulement connu un recul timide, mais 2023 devrait être une année d'inflation toujours élevée, mais en baisse, et le taux d'inflation devrait refluer pour retrouver son niveau ‘normal’ d'environ 2 % en 2024-2025. Prévision optimiste ou scénario réaliste ? Difficile à dire. Mais une chose est sûre : c'est une opportunité pour qui est disposé à prendre des risques raisonnés.
Du déraillement à la normalisation des chiffres de l'inflation
La situation économique actuelle est favorable aux obligations. Le marché des action reste volatile après la correction de 2022. Pour des hausses de cours, il faut un élément déclencheur, comme la confirmation qu'il n'y aura pas de récession ou que celle-ci sera modérée.
Début 2023, même si elle a enregistré un léger recul, l'inflation dépasse toujours les 10 %. Et pourtant, le soleil commence à percer à travers les nuages. La dynamique inflationniste est en effet brisée. En partie grâce au net ralentissement des prix de l'énergie (dû à l'hiver doux que nous connaissons), et en partie grâce à la disparition de la plupart des goulets d'étranglement et des pénuries causés par la pandémie.
Par ailleurs, la hausse des taux des banques centrales commence à se faire sentir dans la ‘vraie’ économie. Les banques centrales ne peuvent pas encore ranger leurs armes, car l'objectif d'inflation de 2 % n'est pas près d'être atteint. Mais elles commencent à entrevoir le bout du tunnel dans leur lutte contre l'inflation. Les investisseurs verront le taux directeur de la BCE atteindre un pic d'environ 3, 5 % au printemps. Celui de la Fed, la banque centrale américaine, qui est déjà plus avancée dans sa politique de taux, devrait grimper jusqu'à un niveau d'environ 5 %.
Les bourses et les marchés financiers se tournent vers l'avenir
Les investisseurs font des prévisions sur l'inflation future ; ils s'attendent à ce que 2023 soit une année d'inflation toujours élevée, mais en baisse, et à ce que l'inflation reflue pour retrouver son niveau ‘normal’ d'environ 2 % en 2024-2025. La même image se dégage d'ailleurs des prévisions d'inflation de la BCE. Cette tendance à la baisse mettra également un terme à la dynamique qui a déchaîné les taux en 2022 et qui a provoqué d'énormes dégâts dans les portefeuilles d'investissement.
Il s'agit tout du moins des prévisions du marché. Un pronostic qui peut s'avérer erroné. L'inflation peut se montrer plus tenace que prévu. De nouveaux chocs géopolitiques peuvent renverser radicalement la situation. Mais cette prévision de baisse de l'inflation et de pic imminent du taux est raisonnable et plausible.
Une évolution qui pèsera sur l'inflation et sur les taux est en effet à l'œuvre en arrière-plan : l'économie ralentit. L'effet de la réouverture post-pandémie est passé, et la lourde atteinte au pouvoir d'achat et à la confiance des consommateurs et des entrepreneurs se fait de plus en plus sentir. La prévision antérieure de forte récession de la zone euro a entre-temps cédé la place à une prévision de léger recul de la croissance (une fois de plus grâce à l'hiver doux que nous connaissons).
Nouvelle dynamique pour les obligations
La situation économique actuelle est favorable aux obligations. Après l'annus horribilis 2022, celles-ci peuvent recommencer à jouer leur rôle traditionnel dans le portefeuille d'investissement. Les bonifications d'intérêt plus élevées offrent à nouveau des opportunités attrayantes aux gestionnaires de fonds.
Ce qui a rendu l'année 2022 si douloureuse est la dépréciation tant des obligations que des actions. Une situation très exceptionnelle. Normalement, les cours des actions et des obligations sont soumis à des forces différentes, et les actions et obligations constituent une bonne diversification du portefeuille : quand les actions vont mal, les obligations peuvent redresser la situation, et vice versa. Cette dynamique peut désormais reprendre pleinement son cours.
Opportunités sur un marché des actions instable
Les perspectives pour les actions sont un peu plus troubles que pour les obligations. La correction de l'année écoulée a rendu la valorisation des actions plus attrayante. Quelque tranches particulièrement chères du marché (comme les entreprises de technologie) ont fortement diminué de valeur.
Mais une valorisation bon marché donne rarement lieu à une hausse des cours. Il faut un élément déclencheur, un changement qui offre aux investisseurs un nouveau regard sur le marché des actions. La confirmation qu'il n'y aura pas de récession ou que celle-ci sera modérée, et que la croissance du bénéfice des entreprises ne subira pas une trop forte pression, peut être cet élément déclencheur.
Mais les investisseurs ont tout intérêt à tenir compte du fait que la volatilité des bourses des actions persistera encore un certain temps. Cela crée de belles opportunités : celui qui investit un peu à intervalles réguliers peut profiter de beaux moments d'entrée sur un marché volatil. La stratégie qui consiste à déserter complètement le marché ‘jusqu'à ce que le ciel soit de nouveau totalement dégagé’ est nettement plus risquée. L'histoire nous apprend que les bourses connaissent souvent leur point de bascule au moment où le pessimisme concernant l'économie
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Attention : cet article ne constitue nullement un avis de placement au sens du droit financier.
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Après l'année 2022 pour le moins turbulente, l'année 2023 a été annoncée comme celle d’un retour à la normalité sur les marchés. Une promesse qui s'est jusqu'ici réalisée en grande partie. Les actions ont connu un excellent premier semestre et les obligations, lourdement affectées pendant la crise, ont pu récupérer une partie des pertes essuyées.
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