L’examen de la situation macro-économique mondiale permet de conclure que la reprise économique mondiale dépend toujours de la mesure dans laquelle la crise du Covid pourra être contrôlée. Une reprise a été observée au troisième trimestre. Reste maintenant à savoir si celle-ci se poursuivra au quatrième trimestre et si oui, dans quelle mesure.
L'épidémie se propage – à nouveau – rapidement, et inquiète les économistes. Mais les banques centrales gardent le contrôle et apportent ainsi un soutien important pour la reprise économique, non seulement à court terme, mais aussi à plus long terme.
Les États-Unis d'Amérique
La situation sanitaire aux États-Unis ne s'est pas détériorée. Le nombre de nouvelles infections Covid a continué à augmenter, mais le rythme des infections a diminué. Ce résultat a été obtenu sans prendre des mesures draconiennes supplémentaires, affectant négativement l'économie. Mais tout porte à croire qu'une baisse encore plus marquée du nombre de nouveaux cas de Covid ne sera toutefois pas si évidente.
Les élections présidentielles aux États-Unis provoquent une volatilité (temporaire) sur les marchés.
En ce qui concerne l'activité économique, il n'est pas certain que la reprise se poursuive au quatrième trimestre. Le nombre de prêts hypothécaires accordés (un indicateur fort du dynamisme de l'économie) a par exemple cessé d'augmenter au cours du dernier mois. Mais il y a aussi des signaux positifs. La confiance des consommateurs s'est améliorée en septembre. Et le taux de chômage est tombé à 8,4% en août, après le pic de 14,7% en avril. C'est un chiffre encourageant. Toutefois, l'impact de mesures telles que le chômage partiel entraîne une forte baisse, de sorte que ce chiffre doit être considéré dans ce contexte. Aux États-Unis, un certain nombre de mesures de relance sont arrivées à leur terme. Les républicains et les démocrates s’affrontent autour du nouveau plan de relance et un consensus entre ces deux partis est loin d’être certain, surtout à l’approche des élections du 3 novembre. Pourtant, ce plan est nécessaire pour réaliser une croissance économique au quatrième trimestre. Pour l'instant, nous ne pouvons qu’attendre de voir ce qu’il adviendra du plan.
En outre, les élections présidentielles aux États-Unis provoquent traditionnellement une volatilité sur les marchés, temporaire toutefois.
Eurozone
En Europe, les perspectives économiques restent tributaires de deux facteurs : la rapidité avec laquelle la pandémie de Corona se développera et la force avec laquelle la demande économique se redressera. L'été a accéléré la propagation du virus, menant à une situation particulièrement inquiétante en France et en Espagne. Pire encore, le taux de mortalité a augmenté, ce qui a obligé les gouvernements de plusieurs pays à introduire des mesures plus restrictives. Et ces mesures plus dures pour lutter contre la propagation du coronavirus influencent la croissance économique.
La confiance des consommateurs est très importante pour la croissance économique.
La baisse de la demande des consommateurs le démontre bien. Le recul des ventes au détail ou la diminution des nouvelles immatriculations de voitures en sont l'illustration. En outre, la production industrielle est toujours inférieure à 7%, ce qui était le niveau d'avant la crise.
Au troisième trimestre, une enquête menée par la Commission européenne a montré que la baisse de la confiance des consommateurs, et donc de la demande, est le principal obstacle à la croissance du secteur industriel ou des services.
La confiance des consommateurs est donc très importante pour la croissance économique. Aux États-Unis, le consommateur est et restera le pilier de l'économie, dans certains pays d'Europe, c’est un frein.
La crise du Covid a relégué au second plan les problèmes avec le Royaume-Uni. Le Brexit est un fait, mais la Commission européenne engage une procédure d'infraction et demande des éclaircissements sur les violations des accords de Brexit. La raison en est le projet de loi controversé introduit par le gouvernement du Premier ministre Boris Johnson au début de ce mois, qui pourrait compromettre les accords conclus l'année dernière sur le Brexit avec l'Union européenne. Là encore, il faudra attendre de savoir s'il s'agit d'un jeu politique ou d'une violation du Brexit.
Chine
La Chine va beaucoup mieux. La reprise économique se poursuit, après une forte remontée au deuxième trimestre. En août, tous les indicateurs étaient meilleurs que prévu. La croissance de la production industrielle a augmenté de 0,8% pour atteindre 5,6%. Ce niveau est presque le même qu'avant la crise Covid et a été atteint plus rapidement que prévu.
Banques centrales
Les banques centrales font tout ce qui est en leur pouvoir, dans les limites de leur mandat, pour soutenir l'économie. Et cela ne va certainement pas changer de sitôt.
La FED (Banque centrale américaine), par exemple, a ainsi fait part de son intention de maintenir les taux d'intérêt à un niveau ultra-bas pendant trois ans. Même si l'inflation dépasse 2%, ce qui est l'objectif d'inflation de la FED. Le président Jay Powel a expliqué qu’il s’agissait de : « Viser une inflation moyenne (de 2% ndlr) de manière flexible ». L'emprunt restera donc très bon marché pendant longtemps. Et l’investissement n'est pas coûteux... un constat qui ne peut que stimuler l'économie.
La BCE n'est pas en reste. Christine Lagarde (présidente de la BCE) a ainsi récemment demandé si le mandat de la BCE pouvait être révisé afin de lui donner encore plus de marge de manœuvre pour soutenir l'économie.
La BCE n'est pas en reste. Christine Lagarde (présidente de la BCE) a ainsi récemment demandé si le mandat de la BCE pouvait être révisé afin de lui donner encore plus de marge de manœuvre pour soutenir l'économie.
La BCE (la Banque centrale européenne) et la FED ont signalé aux autorités que leurs efforts devaient être soutenus par des mesures fiscales de soutien.
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