L'économie mondiale continue d'envoyer des signaux mixtes. Les États-Unis restent le moteur de l'économie mondiale, la Chine continue de ralentir et l'Europe reste en proie à des difficultés. Cependant, des signes de redressement émergent, grâce aux banques centrales qui tentent de relancer l'économie à l'aide de stimuli. La guerre commerciale s'oriente probablement vers une résolution. Le Royaume-Uni demeure dans le collimateur du Brexit, mais un consensus est encore loin d'être atteint.
Les États-Unis d'Amérique : pas de nouvelle hausse des taux
Aux États-Unis, les chiffres économiques continuent d'envoyer des signaux mixtes. Les prévisions de croissance à court terme s'en trouvent dès lors incertaines. Cependant, AXA Investment Managers (AXA IM) a décidé de relever ses prévisions de croissance à 2,3 % pour l'ensemble de l'année 2019 et à 1,6 % pour 2020. AXA IM est arrivé à cette conclusion car la Réserve fédérale (la banque centrale américaine) a mis un terme à ses hausses de taux systématiques. La FED a enfoncé le bouton "pause", reconnaissant notamment que l'économie mondiale incertaine pourrait avoir un impact sur l'évolution économique américaine.
Dans ce contexte, un relèvement des taux et la limitation des liquidités disponibles qui en découle sont peu judicieux. C'est précisément cette vision assouplie de la politique des taux qui permet d'entrevoir une amélioration de l'évolution économique aux Etats-Unis.
Zone euro : le moteur économique crachote
La zone euro continue d'éprouver des difficultés pour arriver à redresser son économie. Selon AXA IM, la croissance du PIB s'y établira aux alentours de 1,1 % en 2019 et en 2020. Il est dès lors attendu que la BCE (Banque centrale européenne) maintienne les taux d'intérêt cette année et en 2020. La BCE va également poursuivre son programme d'investissement et probablement adopter d'autres mesures de relance économique.
Chine : un départ difficile. Premiers signes de rétablissement ?
Les chiffres économiques chinois confirment le début difficile de l'année 2019. Les exportations sont en baisse, tout comme la croissance domestique, en raison du repli de la consommation et des investissements. Les pouvoirs publics chinois ont adopté des mesures politiques pour stimuler l'économie. Selon les attentes, Pékin va également accélérer la mise en œuvre des mesures annoncées lors du Congrès national populaire.
Dans l'intervalle, des signes de reprise prudents émergent. Le PMI (l'avis des directeurs d'achat d'un échantillon d'entreprises) évolue par exemple dans le bon sens. Nous nous attendons à ce que la croissance du PMI diminue et atteigne 6,1 % en 2019 et 2020.
Marchés émergents : diminution de la croissance
La croissance du PIB devrait, selon les attentes, tomber à 4,4 % en 2019. La croissance économique est solide, mais présente de fortes disparités régionales. Les économies asiatiques vont par exemple pâtir des effets de la guerre commerciale. L'Amérique latine va probablement se redresser grâce à la croissance du Brésil, même si l'Argentine reste en récession. Les pays émergents de l'Union européenne connaissent un fort ralentissement, en raison de la plus faible croissance dans l'UE et de la récession en Turquie.
Brexit : to be or not to be?
Dans l'intervalle, la saga autour du Brexit se poursuit. Comme prévu, l'Union européenne a accordé un nouveau report au Royaume-Uni. Mais ce délai est plus court que prévu, c'est-à-dire jusqu'au 31 octobre, avec la possibilité de quitter l'UE plus tôt. Les Britanniques devront participer aux prochaines élections européennes du 26 mai, à moins que le Parlement britannique n'approuve l'accord de sortie de Theresa May avant cette date.
Par conséquent, le scénario catastrophe d'un non accord Brexit est postposé pour le moment, mais certainement pas pour toujours. Une sortie sans accord est en effet toujours possible, tout comme de nouvelles élections, un autre Premier ministre et même un second référendum. Il est actuellement impossible d'en déterminer l'issue.
Guerre commerciale
La tension entre la Chine et les États-Unis semble s'être apaisée ces dernières semaines. Une solution semble se négocier discrètement. Et c'est un bonne nouvelle. Mais impossible de connaître la teneur de l'accord et son impact précis pour les deux parties et, par extension, l'économie mondiale.
Reste dès lors à attendre l'arrivée d'un accord définitif.
Source : AXA IM
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